STAGE MECANIQUE
. C.N.F.T.E .
pour l'entretien des moteurs ULM
2 et 4 temps
Maître de stage Pierre POUCHES
Ce stage s'est déroulé sur deux jours à NÎMES COURBESSAC (Gard ) les 9 et 10 mars 2002
Vendredi 8 mars vers 17h30 Pierre POUCHES arrive avec son fourgon et une remorque aux couleurs de la FFPLUM, les présentations se font, et rapidement les ulmistes du crû ne tardent pas à rappliquer (pour beaucoup FFPLUM et POUCHES sont synonimes de conseils, alors les questions fusent et Pierre, bien que fatigué par la route répond très gentiment.
Il est déjà 19 heures, la nuit tombe, tout le monde rentre chez soi, une grosse journée nous attend demain.
Samedi matin 8H15 j'arrive au terrain en même temps que Pierre, le soleil est au rendez-vous lui aussi. Superbe journée en vue.
On ouvre le hangar et P.P prépare sa remorque. En 5 minutes il nous monte une superbe "cabane à frites FACOM."
Petit à petit les stagiaires arrivent. Nous seront 10 (le minimum demandé pour ce stage).
Pierre prend les choses en main. Dans les 5 minutes qui suivent, nous voilà installés autour d'une table, cahier et stylo à la main, à écouter le Maître.
Explications sur les diffénces entre les huiles terrestres, maritimes, les additifs, les normes, les viscosités
tout en restant simple compréhensible, et toujours sur un ton de plaisanterie.
Puis on passe au carburant : super, sans plomb 98, sans plomb 95, essence avion 100LL, les additifs, où acheter son carburant, comment le stocker, et comment l'utiliser. De monbreux détails qui évitent des accidents dûs à un mauvais stokage qui provoque de la condensation donc des bulles d'eau qui peuvent venir dans les carburateurs (et panne au décollage) ou mauvaise qualité d'essence qui entraine une surconsommation ou une mauvaise combustion .
Car en suivant ce stage, on se rend compte que presque tout tourne autour du carburant et du carburateur.
Ce qui est le but du stage.
A propos de carburant, il et déjà midi. L'heure du traditionnel Pastis a sonné (mais bien sûr avec modération)
Nous allons prendre le repas dans un petit restaurant proche du terrain.
Pierre ne se lasse pas de nous raconter des anecdotes qui tournent autour de L'ULM .
A14 heures nous voilà de retour au club. Là, les choses sérieuses commencent.
Distribution à chacun d'une boîte à outils et de deux bacs.
Et là, de sa plus grosse voix, P.P nous dit démonter nos carburateurs.
Là, délicatement, on prend un tournevis et on hésite, mais P.P est là et drive bien. Il nous explique, nous montre, nous conseille. Une fois démonté de la machine, nous nous dirigeons vers la table et P.P nous fait mettre les carbus en pièces détachées (vis de ralentis, gicleur, pointeaux, etc... en milles morceaux les carbus).
Puis on passe au nettoyage. Toutes les pièces sont passées au diluant puis à la soufflette avec minutie .
Cette opération terminée, nous passons au remontage. Alors là, nous revenons tous autour de la table et nous remontons les pièces une à une avec les explications de P.P pour chacune d'entre elles.
Pour les 912, il nous conseille de changer les flotteurs de cuve pour un système plus simple de double flotteur en polysthirène. Plus de flotteurs qui se coincent et qui font déborder l'essence sur les pôts d'échappement.
Cette opération terminée, nous passons au remontage sur les machines .
Pas triste le remontage. Les questions fusent. (dans quel sens le truc,mais comment j'ai pu le sortir,ca ne rentre plus, où ça va?)
mais P.P veille à tous çà heureusement.
Dix minutes plus tard, on entend un bruit de moteur. C'est celui d'un zenair avec le moteur jabiru qui a fini le premier.
Donc, çà marche !!!
Cà nous redonne espoir. Petit à petit d'autres machines se remettent en marche sauf deux, un storche avec un 582 et mon coyote avec un 912. Serions-nous moins doués que les autres ?
NON ! Juste que nos appareils ont des capot et autre carenage et çà rend les carburateurs moins accessibles
.
que sur les weed,ou les pendulaires.
Il est déjà 18 heures. Le soleil se couche doucement sur l'aérodrome. Chacun rentre sa machine dans les hangars. Tout le monde se quitte la tête pleine de nouveautés.
P.P et moi partons faire des courses pour le lendemain car il veut nous faire gouter une de ses specialités (les moules au pastis)
Le lendemain matin 8h30 tout le monde arrive au club. Les deux retardataires finissent de remonter leur machine. Ce qui nous prend que quelques minutes.
La matinée va être consacrée au réglage des compte-tours et à l'équilibrage des hélices.
L'étalonnage se fait sur un banc électronique. Il faut donc démonter son compte-tours, ce qui se fait sans problème majeur et ce qui permet de jeter un oeil sur les montages électriques de nos machines (causses ou fils électriques mal serrés).
Dans l'ensemble, ce n'est pas mal : les compte-tours n'ont pas trop d'écart.
Ce qui n'est pas le cas pour les hélices
Les hélices nous réservent des surprises car les écarts d'équilibrage sont assez importants. Quelques exemples : ma bipale bois 20g de plomb à rajouter (une helice presque neuve moins de 50heures), une tripale arplaste 5g d'écart (moins grave mais quand même).
Le remontage des hélices ne pose pas de problème particulier si ce n'est de faire attention au tracking donc de serrer les boulons uniformement et de mesurer par rapport à un point fixe pour les hélices en bois.
Quelques conseils bien précieux sur la lecture des bougies qui ne sont écoutés que par quelques stagiaires. En effet, de nombreux stagiaires font déjà tourner leur machine et vont faire les essais en vols.
Au retour, ce sont des cris de joie. Certain ont l'impression d'avoir un nouveau moteur. C'est sûr que d'avoir des carburateurs bien synchronisés, propres et bien réglés, çà change tout.
Après l'effort, passons au réconfort et pour çà, P.P n'est pas le dernier
.
EN TOUT CAS MERCI A PIERRE POUCHES POUR SES COMPETENCES ET SA GENTILLESSE
Tous les mercredis soirs, de 20h à 22h30 (et plus tard), Pierre Pouchès vous aide à résoudre vos problèmes mécaniques. Contactez-le au 05.62.68.82.64 et n'hésitez pas à laisser un message tout au long de la semaine, Pierre vous rappelera ensuite. Vous pouvez même lui envoyer un fax au 05.62.68.94.38.
DANIEL BLANC.